Décor créé à l'Atelier de l'Espace : "Timon d'Athènes" de William Shakespeare
Création et construction de la scénographie
Timon d'Athènes (W.Shakespeare), par Cyril Le Grix
Scénographie : Benjamin Gabrié
Construction : Lélia Demoisy et Rémi Cassan
Assistants construction : Alexis Forster, Paul Robin et Rachel Felten
Distribution : Patrick Catalifo, Xavier Bazin, Aksel Carrez , Philippe Catoire, Thibault Corrion, Ghislain Decléty, Thomas Dewynter, Valentin Fruitier, Thomas Harel , René Hernandez, Jérémy Hoffman-Karp, Maud Imbert, Jérôme Keen, Alexandre Mousset, Carole Schaal
Musiciens :
Karim Touré, Florent Hinschberger, Jon Lopez De Vicuna
Équipe technique :
Collaboration artistique et chorégraphie : Emilie Delbée / Scénographie : Benjamin Gabrié / Construction : Rémi Cassan et Lélia Demoisy / Lumière : Carole van Bellegem / Costumes : Cécile Box et Maguelone Jacquemond / Composition musicale et création sonore : Julian Julien / Ingénieur son : Ivan Paulik / Régie générale : Abdénor Mezlef.
Résumé :
Le riche Timon vit entouré de flatteurs qui profitent de ses largesses mais, bientôt acculé à la ruine, il se tourne en vain vers ceux qu’il avait comblés et organise un dernier festin… Il s’enfuit alors pour mener sur une grève déserte une vie solitaire, jusqu’au jour où il découvre un trésor qu’il distribue avec malignité aux adversaires d’Athènes. Timon exhale ensuite son amertume dans un dialogue avec le philosophe Apémantus, son rival en misanthropie… Et voici venir les sénateurs : menacés par les troupes d’Alcibiade, ils supplient Timon de retourner dans la cité où l’on est prêt à lui rendre justice… Mais Timon ne reviendra ni ne pardonnera, allant jusqu’au bout de sa haine du monde aussi extrême qu’inexpiable. C’est avec Le Roi Lear que Timon d’Athènes offre la plus grande affinité : l’ingratitude y est source de folie et les actes de générosité mettent à la merci de débiteurs sans scrupules. Égoïsme, avidité cachée, orgueil aveuglent les personnages. Timon d’Athènes ou le destin d’un homme qui, ignorant le doute et la nuance, « n’a jamais connu le milieu de l’humanité, mais seulement les extrêmes ».